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L'invité de la semaine : Morgan Le Faucheur

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Comme chaque samedi, retrouvez notre rubrique « L'invité de la semaine », qui vous présente une personnalité de la Board kulture. Beachbrother vous plonge dans l'univers de skateurs, surfeurs, snowboardeurs, et artistes, afin de satisfaire votre soif de Kulture !

Cette semaine, on a interviewé Morgan Le Faucheur, un homme passionné, entreprenant et motivé. Ex snowboardeur pro, il est aujourd'hui à la tête de la société de production ALMO Film qu'il a créé. Et si ce nom vous dit rien, vous allez tout de suite savoir de qui on parle : Morgan Le Faucheur est l'homme qui se cache derrière Crétins des Alpes.

Salut Morgan, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m'appelle Morgan Le Faucheur, je viens d'avoir 33 ans. J'ai été snowboardeur professionnel jusqu'à il y a un an. Depuis 5 ans j'ai monté ma société de production qui s'appelle ALMO Film. C'est une entreprise que j'avais à la base fondée avec mon manager Salomon de l'époque Alban Jehlen. On est une boîte de production qui créer avec créativité des contenus et des pubs de marque pour différents secteurs d'activité. Aujourd'hui, on ne parle plus d'une simple boîte qui réalise des vidéos de snow et de surf mais d'une vraie société de production à part entière avec les diverses activités qui s'en suivent. L'ADN reste la board culture, mais depuis 2 ans on ne se limite plus seulement à ça. Pour l'instant, on a quelques belles productions notamment notre dernier film Crétins des Alpes.

Concrétement, Crétins des Alpes c'est quoi ?

Crétins des Alpes c'est le cinquième film consécutif qu'on produit. D'ailleurs, dans tous nos films (Drôle de vie, No one knows, Comfort Zone…) on retrouve à peu près le même noyau de mecs qui sont à la base des potes snowboardeurs, des amis d'enfance pour certains. Cette année, l'idée c'était vraiment faire quelque chose de différent en se basant sur quatre mecs avec leurs particularités, leurs personnalités et traits de caractères, qui les rendent attachants. Le but étant de plaire à une cible plus large et d'être moins snowboard à 100% avec un voyage en toile de fond et une histoire.

Actuellement, on sort un chapitre par semaine avant le film complet qui sera disponible gratuitement. Chaque chapitre est dédié à un des snowboardeurs. Tous les chapitres complets et mis bout à bout donnent la totalité du film. Pour le moment, on a sorti le chapitre 0 qui est l'introduction avec une mise en perspective des quatre riders avec une voix off qui les présentent. Le chapitre 1, qui s'appelle Catapulta, est sorti cette semaine et fait un focus sur Victor Daviet. Le prochain sort la semaine prochaine et ainsi de suite jusqu'au quatrième chapitre qui est le dernier.

D'ou t'es venue cette passion pour la caméra ?

Etant snowboardeur, j'ai commencé par la compétition mais je me suis vite tourné vers la vidéo. Au cours de ma carrière j'ai eu la chance de bosser pour plein de boîtes de production différentes. Depuis tout petit je suis passionné d'images et de cinéma, rien à voir avec le sport mais c'est peut-être ça qui a fait que je me suis intéressé à la production. Je me suis donc mis un peu à filmer. Pendant les deux premières années d'ALMO je ridais aussi donc je filmais pas réellement et depuis maintenant trois ans je me suis vraiment mis derrière la caméra à 100%. Ce qui me plaît énormément c'est certes l'image mais aussi la réalisation et raconter des histoires. C'est vraiment ce que j'ai envie de faire de ma vie et en tout cas pour les 10 prochaines années.

Pour moi la transition s'est faite tout naturellement. Ça fait 20 ans que je suis avec des photographes et des filmeurs autour de mois, on vit des choses ensemble, on s'éclate, on galère aussi, on fait des voyages qui nous mènent dans des pays incroyables pour différents projets comme le Kazakhstan ou la Mongolie. Le côté du snowboard et la board culture que je défend c'est ça, c'est partir à l'aventure, filmer et raconter des histoires !

As-tu le temps de rider en période de tournage ? Ne te sens-tu pas frustré d'être derrière la caméra plutôt qu'à la place des riders comme c'était le cas avant ?

Oui puisque je fais moi même toutes les images embarquées mais c'est la première saison où je suis à fond dans la réalisation et je ne fais plus un tricks. Franchement, ça ne me manque pas du tout ! Je suis tellement à fond dans mon truc et j'ai tellement envie de développer ALMO au-delà du sport et de ces histoires que je prend mon pied avec ça.

Il n'y a vraiment aucune frustration. J'ai commencé le snowboard à l'âge de 10 ans, j'ai ridé pendant les 17 années qui ont suivis. Aujourd'hui ce que je veux c'est me marrer dans mon boulot avec les gens avec qui je bosse et développer ma boîte. Je vis toujours ma passion, c'est simplement une autre manière et ça me va parfaitement !

As-tu eu un bon feedback pour Crétins des Alpes ? Es-tu satisfait de son succès jusqu'à présent ?

Pour l'instant, ça se passe super bien on a de très bons retours. On espère que ça va continuer. On a fait une grosse tournée avec 7 dates d'avant-première qui se sont très bien passées. On a été hyper bien accueillis, je suis vraiment super content de l'engouement quand les gens viennent nous voir. J'espère que sur YouTube les différents chapitres et le film vont cartonnés et que l'avis des internautes sur le web, et après pour la télévision, va rester positif mais je suis confiant.

On a vu « One day with the Olympus TG Tracker : Charly Martin » que tu as tourné en seulement une journée. Peux-tu nous en parler ?

A l'occasion du lancement de la nouvelle caméra TG Tracker de Olympus, en partenariat avec Nixon, on nous a sollicité pour réaliser une pub snow, avec Victor Daviet, et une pub surf, avec Charly Martin. Voilà la pub snow : Pour « One day with the Olympus TG Tracker », mon collaborateur Ben Nardini et moi avons bossé comme des fous de 6h à 22h. Heureusement, on a eu un peu de chance avec les conditions ! Laurent Pujol, avec qui on commence à travailler, était dans l'eau pour filmer les plans underwater, Ben et moi alternions entre le drone et l'onde focale.

Filmer du surf ou filmer du snow : une préférence ?

Je ne sais pas si on peut parler de préférence parce que pour moi le snow c'est trop cool. Mais j'adore filmer des séquences de surf aussi. C'est deux mondes différents que j'affectionne particulièrement donc dans l'idéal, d'ici quelques années je produirai toujours du contenu snow tout en me faisant plaisir avec d'autres univers, comme le surf.

Peut-on en savoir un peu plus sur tes futurs projets ?

L'année prochaine au lieu de faire un film, on va certainement en faire plusieurs. Comme je l'ai dit, du surf c'est clair. On travaille sur un projet sur 2 ans avec Mathieu Crépel dans sa quête vers le Big Wave Riding, donc je vais certainement passer du temps à faire du tournage surf. Le snow bien sûr ça va continuer : pour l'instant on sort tout juste Crétins des Alpes. On aura un nouveau projet avec Thomas Delfino qui va se concrétiser dans l'année, puis un autre avec Victor Daviet.

Pour le reste, on bosse dessus mais ce sont des projets encore dans le vague. La réalisation et production des pubs de marque et des clips dans d'autres secteurs d'activité, ça prend beaucoup de temps ! On commencera très certainement à faire un peu de skate par la suite parce que j'adore ça depuis tout petit aussi, en tout cas c'est dans l'idée.

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