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Bomba latina

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À 38 ans, Sonia Garcia, dix fois championne de surf du Panama et plus connue sous le nom de “Pucha”, est l'héroïne d'un calendrier devenu une institution glamour dans son pays.

“Même si la photo est ultra-sexy, une surfeuse en bikini à la plage, ce n'est jamais vulgaire...”, affirme en préambule Sonia “Pucha” Garcia, héritière revendiquée d'un mouvement amorcé avec la française Jenna de Rosnay dans les années 80, et qui culmine aujourd'hui sur les réseaux sociaux avec l'affolante Alana Blanchard. “En vingt ans de carrière, j'ai toujours alterné naturellement surf et mannequinat. Les surfeuses sont peut-être les sportives les plus à l'aise avec leur corps.” Depuis 2005, elle produit et publie chaque année le “Puchalendario”, un calendrier best-seller où la belle s'exhibe en maillots de bain, et qui fait la part belle au surf et aux richesses touristiques de Panama. “Sans me vanter, je crois que pratiquement tout le monde dans le pays a vu ou entendu parler un jour ou l'autre de mon calendrier. Au-delà du côté sexy, c'est la mise en valeur des plages et des paysages magnifiques de mon Panama adoré qui en font une fierté nationale.”

Originaire de Chitre, à une heure et demie de route de Playa Venao, “Pucha” a commencé le surf avec son frère à l'âge de quinze ans. “Dans les années 80, j'étais sans doute la seule surfeuse du pays. Avec mon frère, on partait à la plage tous les soirs après l'école avec le camion de collecte du lait qui faisait le tour des fermes, et on rentrait en stop après la session.” Mordue par le virus de la compétition, elle affronte d'abord les garçons avant de remporter dix titres nationaux chez les ondines, le dernier en date en 2009. “Mon meilleur souvenir reste ma victoire en 1997, quand j'ai gagné le championnat alors que je venais de donner naissance à mon fils Kalani. Mais plutôt que mes dix titres, c'est l'image d'une surfeuse passionnée et persévérante que je voudrais laisser”. Trois ans plus tôt, sa première sélection en équipe du Panama pour les mondiaux au Brésil l'avait poussée à se lancer dans une carrière pro. “J'ai toujours rêvé d'une médaille aux championnats du monde et c'est finalement arrivé, en 2012, au mondiaux Masters au Nicaragua. Quand je suis montée sur le podium avec le drapeau du Panama pour recevoir ma médaille de bronze, j'ai eu un sentiment de plénitude incroyable, comme si toute ma vie m'avait mené à cet instant précis.” Reste ce surnom, un rien énigmatique, devenu une marque : “Dans certains pays, notamment au Mexique et au Chili, ce mot a une connotation vulgaire, mais au Panama, c'est plutôt une interjection, un mot qui exprime la surprise. Mon frère m'appelle comme ça depuis l'âge de trois ans, mais c'est aussi un personnage que je prends plaisir à jouer. D'ailleurs, je parle souvent de ‘Pucha' à la troisième personne ! (rires) ”.

Mots clés : bomba, latina, panama, pucha
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Surf - 2019-07-17 11:05:00