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L'invité de la semaine : Enzo Nilo

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Comme chaque samedi, retrouvez notre rubrique « L'invité de la semaine », qui vous présente une personnalité de la Board kulture. Beachbrother vous plonge dans l'univers de skateurs, surfeurs, snowboardeurs, et artistes, afin de satisfaire votre soif de Kulture !

Cette semaine, c'est Enzo Nilo qui a bien voulu répondre à nos questions. Ce jeune snowboardeur originaire du Pays Basque s'est illustré lors des Championnats de France étant plus jeune. Aujourd'hui il fait parler de lui dans des vidéos aux côtés de Victor Daviet, Victor De Le Rue, ou encore Thomas Delfino.

Salut Enzo, peux-tu te présenter aux lecteurs de Beachbro ?

Salut chers lecteurs, je m'appelle Enzo Nilo, j'ai 23 ans et je vis à Bidart sur la côte basque. Je suis bizarrement snowboardeur et non surfeur pro mais je suis un adepte de tous les sports en général. Sinon je suis un jeune tout ce qu'il y a de plus normal sauf que j'ai la chance de beaucoup voyager grâce au snowboard. Voilà les présentations sont faites !

Comment s'est passée ton année 2016 ?

Cette année a été plutôt compliquée à vrai dire, je devais filmer avec Absinthe mais malheureusement je me suis fracturé trois vertèbres lors du premier jour de shooting (le 5 janvier). Ce n'était pas vraiment ce que j'avais prévu mais je ne suis pas du genre à me lamenter sur mon sort. J'ai donc essayé de tirer un maximum d'avantages de cette blessure, j'ai repris mes études, commenté des épreuves de snowboard. Tout ceci a été hyper enrichissant pour moi et même si c'est un peu cliché de dire ça, je pense réellement avoir beaucoup évolué depuis cette mésaventure.

J'ai toujours su que j'allais remonter sur mon snowboard et j'ai tout mis en oeuvre pour que ce soit le plus tôt possible. Dès avril, je rechaussais mes fixations et un mois plus tard, je sautais au-dessus des routes avec mes copains du team Vans. On peut donc dire que tout est bien qui finit bien.

Justement, samedi dernier Vans a partagé la vidéo « The Great Passes Tour » réalisée lors de votre road trip dans les Alpes cet automne. Comment s'est passé le tournage ?

Ce trip m'a personnellement permis de « sauver » ma saison en assurant quelques parus dans les magazines mais c'était surtout une sacrée partie de plaisir. Comment ça pouvait l'être autrement ? Une petite dizaine de potes (riders, photographes, filmers) qui chevauchent les cols alpins à la recherche du meilleur spot avec leurs deux gros campings cars. On vivait en quelque sorte le rêve américain et puis les bonnes conditions de neige nous ont permis de faire une jolie petite vidéo.

Une image vaut 1000 mots donc allez regarder la vidéo vans, vous aurez un meilleur aperçu.

Tu étais également en voyage au Japon récemment. Peux-tu nous raconter ton trip ?

Je suis toujours au Japon actuellement. J'étais en shooting avec tout le team rossignol la première semaine. On s'est vraiment gavé et encore le mot est faible haha. De la poudreuse à volonté, une organisation aux petits oignons, une ambiance de folie avec des japonais chauffés au saké. On a fini en beauté avec le « fire festival », l'équivalent des fêtes de Bayonne au Japon. Bref je me suis éclaté et là j'ai rejoint le crew Absinthe car j'ai à nouveau la chance de filmer avec eux cette année. Il y a pire pour débuter l'année !

Ça fait plein de superbes aventures tout ça ! Comment un gars du Pays Basque comme toi se retrouve à ce niveau là ?

Vu comme ça, c'est sûr que ça parait improbable mais je peux tout vous expliquer. Mon père est moniteur de ski et jusqu'à l'âge de 10 ans je passais tous mes hivers à Tignes et mes étés à Bidart. Ensuite, je suis rentré au collège et mes parents ont décidé qu'il était préférable que je fasse ma 6ème dans le même collège. Entre Bourg Saint Maurice et Biarritz, le choix était vite fait ! J'allais dans les Pyrénées tous les week-ends et puis dans les alpes pendant les vacances. Après tout s'est enchaîné très vite, premiers bons résultats, premiers contrats… et voilà je me retrouve là où je suis.

Etant jeune tu t'es illustré lors des Championnats de France. Aujourd'hui tu es plutôt freeride ou tu continues la compétition ?

Aujourd'hui je dédie tout mon temps à la production d'image, je suis donc sans arrêt dans le backountry à marcher, construire des catapultes et les sauter à l'occasion. On ne peut pas non plus dire que je suis un freerider, je me caractériserais plus comme un freestyler-freerider. En gros, je fais du freestyle dans la poudreuse.

Les contests, ça fait 2 ans que j'ai arrêté… Tu dois parfois (souvent) rider dans des conditions compliquées (vent, glace, etc) et faire tes meilleurs tricks. C'est beaucoup de pression et de risque donc respect à tous les McMorris, Toots et les autres mais je leur laisse la glace et je prends la poudreuse.

Te rappelles-tu ta première fois sur un snowboard ?

Oui c'était à Tignes sur la piste du « Rosset », j'avais 6 ans. Je me souviens, tout de suite, avoir accroché et depuis je n'ai jamais pu décrocher. Booomm poète de compétition, je t'ai tué avec cette rime, avoues !?

© Ben Potier

Maintenant, une journée type pour toi c'est quoi ?

Tout dépend de la saison mais une journée type de snowboard c'est :

7h30 : Petit déj

9h – 16h30 : Snowboard

17h : Goûter / Instagram / Facebook / Mail (et oui tous les snowboarders sont des gros geeks)

20h : Dîner

21h : Uno

23h30 : dodo

Repeat

Quel est ton meilleur souvenir sur un snowboard ?

Il y en a tellement mais il n'y rien de plus agréable que de replaquer un tricks dans le backountry. Comme dirait mon pote Victor Daviet : « c'est encore mieux qu'un orgasme » !

Je remercie mes sponsors : Rossignol, 686, Vans et Ozed pour leur soutien dans les bons comme dans les mauvais moments. Sans oublier ma famille, ma copine et mes potes.

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