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Trouble Andrew Interview

Par -

En 2004, Trevor Andrew se blesse gravement au genou et doit mettre un terme à une belle carrière de snowboarder pro. L'ancien team rider Burton se reconverti aussitôt dans la musique sur les conseils de Santigold, sa belle, et sous le nom de scène Trouble Andrew. Il y a quelques semaines, il a sorti son deuxième album Dreams Of A Troubled Man et nous avons eu l'occasion de l'interviewer en pleine préparation de son troisième opus.

Trevor, depuis combien de temps fais-tu de la musique ?

Depuis toujours je m'y intéresse mais je n'ai commencé à en créer qu'à partir de 2004.

Tu en faisais déjà lorsque tu étais snowboarder professionnel ?

Non, la musique était une source d'inspiration pour être créatif sur mon snowboard et skateboard. Elle a toujours été une force puissante tout au long de ma vie.

Comment es-tu arrivé dans le monde de la musique ?

Je me suis blessé au genou en 2004. J'ai passé neuf mois en convalescence à Philadelphie avec Santi (Gold, ndlr). A ce moment là, elle travaillait encore sur son album avec Stiffed, son groupe. Pour me sortir de l'ennui, je prenais ma guitare et ma basse et jouais quelques riffs. Je suis plutôt médiocre avec les cordes mais suffisamment pour sortir quelques sons. Santi venait et fredonnait sur les mélodies que je jouais. A la fin, elle a gardé six de mes riffs pour son LP Burned Again avec Stiffed. Ça m'a vraiment ouvert les yeux sur le fait que j'étais assez habile pour faire de la musique même si je ne savais pas trop où j'allais... Un jour, je me suis offert un MicroKorg et un MPC2000 et j'ai commencé à véritablement créer ma musique. Une fois que j'avais fait les instrumentaux, je me retrouvais seul chez moi à essayer de chanter où de rapper dessus en fonction des morceaux, c'est comme ça que tout à commencé. Chase Money fut la première chanson que j'ai terminée.

A quel point ton épouse Santigold a pris part à ta musique ?

Santi a été d'un soutien énorme. Elle m'a offert ma première guitare et une console quatre pistes car elle voyait bien que j'avais envie de créer de la musique lorsque j'étais en train de récupérer de ma blessure chez moi. Elle m'a aidé à mettre en place mes premiers concerts à New York. Nous avons partagé une résidence dans un club ensemble lorsqu'elle était avec son groupe Stiffed. Elle m'a même convaincu de créer une page Myspace lorsque c'était encore le site social à la mode. En fait, Santi m'a tout appris sur le fonctionnement de l'industrie de la musique et m'a encouragé à prendre mon art au sérieux alors que je n'y voyais là qu'une façon créative de tuer le temps.

Il y a trois featurings dans ton album. Dans quelle atmosphère a-t-il été enregistré ?

Oui, il y a Jake Lamagno, Santi et Amanda Blank. Ce fut un processus plutôt naturel que de travailler aux côtés de gens créatifs. Je ne travaille qu'avec des gens que j'apprécie en tant que personne, cela crée une belle énergie créative.

Peux-tu nous raconter le processus de création de ta musique ?

J'ai mon propre studio à la maison donc je me mets à créer dès qu'il y a une étincelle. Je m'occupe d'abord des beats, je pose ensuite la ligne de basse ou de synthé puis la guitare et etc. Je m'occupe de poser le chant ensuite sur l'instrumental et j'écoute comment ça sonne. Parfois, il m'arrive même d'entendre des voix fantômes sur le morceau qui me disent ce que je dois chanter ou comment le chanter...

Dans ta mixtape, tu mélanges beaucoup de style musicaux, rock, dub, punk, pop...

Je ne veux pas me retrouver enfermé dans un style, je fais vraiment ce que je sens avec la musique. Je suis inspiré par tellement de style que j'ai l'impression d'explorer un peu partout mais pour moi ça a du sens.

Ton expérience en snowboard a-t-elle été une source d'inspiration pour ta musique ?

Je pense que d'avoir grandi dans la culture skate/snow et regarder des vidéos m'ont fait découvrir la plupart des styles musicaux et l'art que j'aime.

Quelles sont les différences entre le monde du snowboard et la musique ?

Il y a beaucoup de similitudes, notamment dans le processus de création d'un album. Ça me fait penser aux tournages de mes parts vidéo. Tu sélectionnes les meilleurs moments et les les montes avant de l'offrir au reste du monde. Les performances live font penser à des contests car ce sont souvent des moments intenses où tu dois gérer la pression, là tu ne dois pas te planter... Quant au buisness et la politique autour, ça ressemble un peu à ce que l'on trouve dans le biz des boarsports.

Trouves-tu encore le temps de rider la montagne ?

Oui, j'aime bien sortir dnas les grands espaces, j'ai eu la chance d'être invité sur des events comme les X Games, au Telus World Snowboard Fest, aux Jeux Olympiques et j'en profite pour aller rider entre mes shows.

Tu suis un peu l'actualité du snowboard ?

De loin. Même lorsque j'étais dans le milieu du snowboard, je ne suivais pas trop l'actu, je m'intéressais plus à ce qu'avaient fait les vieux avant moi. Aujourd'hui encore, je regarde des vidéos de snowboard des années 90 (rires). Mais, bien sûr, j'adore regarder des gars comme Danny Davis, Travis Rice et Shawn (White) rider. Certains sont très forts dans la rue et ça m'inspire énormément pour remonter sur une board pour de bon.

Quel est ton futur projet musical ?

Je termine mon troisième album dont la sortie est prévue pour janvier 2012 et un EP, The Mister Andrew.

Merci Trevor.

Dreams Of A Troubled Man, album

Warner/Last Gang Records/Trouble Gang Records

The Trouble Gang Mixtape Vol #2

A télécharger sur http://soundcloud.com/rock-steady/sets/trouble-gang-mixtape

www.myspace.com/troubleandrew

http://troubleandrew.com/

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