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Miniview Carissa Moore

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À l'occasion de la sortie du film Leave a Message, on est allé à la rencontre de Carissa Moore, l'actuelle leader du WT féminin. L'occasion pour nous de passer quelques minutes à la cool sous le soleil de Californie et de lui poser quelques questions à quelques semaines de sa venue à Biarritz pour l'avant dernière étape du tour.

Beach Brother : Bonjour Carissa, comment vas-tu ?

Carissa Moore : Les quatre dernières semaines ont été folles, j'ai voyagé dans 3 pays différents et là, j'arrive tout juste du Brésil, j'arrive à peine à dormir. Mais j'aime voyager et je suis super contente d'être là !

BB : En parlant de ça, tu as une nouvelle fois gagné à Rio et il ne reste que 2 étapes sur le WCT. Comment tu te sens ?

CM : Hum... J'aime pas trop en parler, peut-être que je suis superstitieuse. Je suis déjà tellement contente de la manière dont l'année a débuté. Il ne me reste plus qu'à faire quelques résultats...

BB : La prochaine étape du tour se passe à Biarritz, qu'est-ce que ça représente pour toi ?

CM : La dernière fois c'était pour le Roxy Jam, il a trois ans. À l'époque, c'était un événement uniquement longboard, donc on peut dire que j'étais une longboardeuse professionnelle. Je suis vraiment impatiente de venir à Biarritz.

BB : Comment trouves-tu les vagues sur la Côte Basque ?

CM : En fait, je ne suis venue qu'une fois pour l'événement de longboard. J'ai récemment été au Portugal mais je n'ai jamais été ailleurs qu'à Biarritz. Et cette année, ce sera encore très court car je dois préparer l'étape suivante [l'US Open à Huntington beach, ndlr]. J'aimerais vraiment revenir en France et passer un peu plus du temps, voir Paris, me balader...

BB : Tu es encore très jeune et tu es sur le circuit depuis 2 ans. Comment tu prends ça ?

CM : C'est marrant car je parlais hier du surf et du tour avec ma tante. Je participe à des compétitions depuis que je suis toute petite. D'un côté, j'ai l'impression que j'ai toujours fait ça et de l'autre, que je sais que je ne suis qu'au début de ma carrière.

BB : Tu as grandi à Hawaii, comment c'est de grandir là-bas ?

CM : Oui, je peux dire que j'ai de la chance. Je suis née à Hawaii, j'ai grandi à Honolulu et j'y vis toujours. Mon père m'a poussé sur mes première vagues à Waikiki vers 4-5 ans. Aujourd'hui, je surfe souvent avec ma famille, notamment ma petite soeur qui a 14 ans. Pour nous, c'est vraiment un histoire de famille. Mon père était ce qu'on appelle un waterman, il m'a appris à aimer l'eau et tout ce qu'on pouvait y faire.

BB : Et après tes débuts, quand il a fallu se lancer sur les vagues hawaiiennes, comment ça s'est passé avec les mecs ? Je veux dire, quand on est une fille, est-ce que c'est difficile de trouver sa place au line-up ?

CM : J'avoue qu'il y a eu quelques moment difficiles, surtout à Hawaii. Au début, quand tu rames sur une vague, certains gars te disent de retourner à Queens ou Waikiki mais avec le temps, ça se tasse. Quand tu surfes souvent et que tu progresses, on te respecte plus. Et aujourd'hui c'est totalement différent, je vais surfer avec mes oncles, les gars à l'eau m'encouragent à shooter.

BB : Beaucoup d'autres girls du team viennent de Hawaii. Est-ce que tu les connaissais avant de rejoindre 6.0 ?

CM : Oui, depuis qu'on est toute petites, on s'est retrouvées sur les mêmes compétitions et maintenant qu'on est toutes dans le même team, on passe beaucoup de temps ensemble, on se connaît de mieux en mieux.

BB : Tu as un surf vraiment puissant et technique. Qui est-ce qui t'a donné cette inspiration ?

CM : Mon papa m'a beaucoup aidé et été très honnête avec moi. Il me disait quand je surfais bien et quand je surfais mal, il me le disait aussi et m'aidait à améliorer mon surf. Il m'a souvent dit que si j'y mettais tout mon coeur et ma volonté, je pouvais réussir tout ce que je voulais.

Après je regarde beaucoup les hommes surfer et j'essaie de combiner leur puissance avec la grâce d'une fille. C'est pas facile, mais j'essaie, et j'espère que le film ira dans cette direction.

BB : Quand on regarde les étapes mixtes du WCT, on se rend compte que les filles sont toujours lancées dans des conditions "moyennes" ou plus petites. Pourquoi ?

CM : Je sais pas, ça fait longtemps que c'est comme ça. C'est vrai qu'on est souvent envoyées dans des plus petites conditions et c'est compliqué de s'exprimer quand on a des petites vagues. Mais cette année, lors de la première étape du tour sur la Gold Coast, on a eu des super conditions et tout le monde a halluciné, même les gars du Tour. Tout le monde nous disait "Wow, on a jamais vu les filles surfer comme ça". C'est dans l'intérêt du surf que ça change, les gens se rendent compte que c'est bien mieux à regarder quand il y a des bonnes conditions.

BB : Merci Carissa, et bonne chance pour Biarritz, on te verra là-bas.

CM : Sans problème !

Petit aperçu du panel de tricks de Carissa !

Mots clés : carissa moore, interview
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